L’organisation culturelle des Nations unies (UNESCO) a inscrit dimanche sur sa liste du patrimoine mondial un grand nombre de caravansérails iraniens, ces haltes routières destinées aux voyageurs empruntant les anciennes routes commerciales du pays.
La décision d’inscrire les 56 caravansérails, qui ne représentent qu’un faible pourcentage des structures construites en Iran, a été prise à Riyad lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial.
Les caravansérails fournissaient “un abri, de la nourriture et de l’eau aux caravanes, aux pèlerins et aux autres voyageurs”, indique l‘UNESCO sur son site web.
L’Iran compte plus de 200 caravansérails sur les routes commerciales historiques qui traversent le pays pour relier l’Asie et l’Europe, notamment la Route de la Soie.
“Ils sont considérés comme les exemples les plus influents et les plus précieux des caravansérails d’Iran, révélant un large éventail de styles architecturaux, d’adaptation aux conditions climatiques et de matériaux de construction, répartis sur des milliers de kilomètres et construits sur plusieurs siècles”, a déclaré l’UNESCO.
Parmi eux figurent les caravansérails de Qasr-e Bahram près de la ville de Semnan, Deyr-e Gachin près de Qom, et Anjireh Sangi près de Yazd.
L’Iran compte désormais 27 sites historiques inscrits sur la liste de l’UNESCO, dont l’ancienne ville de Persépolis, capitale de l’empire achéménide, des monastères arméniens dans le nord-ouest et la ville historique de Yazd elle-même.
