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L’économie de la zone euro renoue avec la croissance, après une longue période de stagnation, mais pourrait avoir du mal à maintenir cette dynamique pendant le reste de l’année.

Tandis que l’inflation dans la zone monétaire des 20 membres continue de baisser par rapport au pic de l’année dernière.

Notoons que l’activité a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre, tandis que le taux d’inflation a baissé de 5,5 % à 5,3 % en juillet, a indiqué l’agence européenne de statistiques Eurostat.

par ailleurs, le produit intérieur brut des 20 pays qui partagent la monnaie européenne a augmenté de 0,3 % au deuxième trimestre, par rapport aux trois mois précédents, selon une estimation officielle publiée lundi.

Le PIB avait baissé de 0,1 % au cours des trois derniers mois de 2022 et stagné au cours du premier trimestre de cette année.

Mais l’inflation de base – qui exclut les coûts volatils de l’alimentation et de l’énergie – est restée inchangée à 5,5 % en juillet. L’inflation pour les services et les produits alimentaires non transformés a augmenté pour atteindre respectivement 5,6 % et 9,2 %.

Malgré ces données économiques encourageantes, certains signes indiquent que la région pourrait se diriger vers la stagnation pour le reste de l’année.

“Les données d’aujourd’hui valident largement nos perspectives à court terme, qui anticipent une croissance très faible au second semestre et une modération estivale du rythme de la désinflation suivie d’une chute relativement importante au quatrième trimestre”, ont écrit les analystes d’Oxford Economics dans une note publiée lundi.

Faible reprise de léconomie de la zone euro

L’économie de la zone euro a été durement touchée l’hiver dernier par l’augmentation considérable des prix de l’énergie qui a suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie – mais les données des deux plus grandes économies européennes ont signalé vendredi qu’une reprise était en cours.

“Après avoir digéré le choc de Poutine lié aux prix élevés de l’énergie et des denrées alimentaires, l’économie de la zone euro a retrouvé un peu d’élan au cours des derniers mois”, ont déclaré les analystes de Berenberg dans une note de recherche publiée lundi. “

À l’instar des États-Unis, la zone euro a jusqu’à présent surmonté les récents défis mieux que prévu”, ont-ils ajouté.

Toutefois, la banque s’attend à ce que la croissance stagne pendant le reste de l’année, en partie à cause de l’atonie de l’économie chinoise, de la faiblesse de l’industrie manufacturière mondiale et du déclin de la construction résidentielle, ce qui limiterait la croissance annuelle à 0,6 %. Elle prévoit que la croissance moyenne remontera à 1 % en 2024.

Le PIB français a augmenté de 0,5 % au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre de cette année, dépassant ainsi les attentes des économistes, selon les statistiques officielles publiées vendredi. L’Allemagne a stagné au cours du dernier trimestre, mais il s’agit d’une amélioration modeste par rapport aux six mois précédents, au cours desquels la plus grande économie d’Europe était en récession.

Holger Schmieding, économiste en chef chez Berenberg, a déclaré dans une note de vendredi que les chiffres de croissance meilleurs que prévu de la France étaient “entièrement dus à des exportations très fortes”, alors que les indicateurs de la demande intérieure “se sont beaucoup moins bien comportés”, y compris une baisse de 0,4 % de la consommation des ménages.

“La livraison d’un navire de croisière à un acheteur étranger a notamment contribué à ce gain ponctuel des exportations”, a-t-il ajouté.

La demande de prêts aux entreprises dans la zone euro est tombée à un niveau record au deuxième trimestre, selon une enquête publiée par la BCE la semaine dernière. Des données d’enquête séparées ont montré que l’activité commerciale s’est contractée au rythme le plus rapide en huit mois en juillet.

Une première lecture de l’indice des directeurs d’achat, qui suit l’activité dans les secteurs de la fabrication et des services, est tombée à 48,9 contre 49,9 en juin. Une valeur inférieure à 50 indique une contraction.

Une pause dans les hausses de taux ?

La Banque centrale européenne a relevé le taux d’intérêt de référence de la zone euro d’un quart de point de pourcentage pour le porter à 3,75 % jeudi, ce qui constitue sa neuvième hausse consécutive.Toutefois, Christine Lagarde, présidente de la BCE, a déclaré aux journalistes qu’elle envisageait une pause dans la hausse des taux lors de la prochaine réunion de la banque centrale en septembre.

L’inflation des prix à la consommation a fortement diminué par rapport au taux record de 10,6 % enregistré en octobre 2022, mais elle reste bien supérieure à l’objectif de 2 % fixé par la BCE.

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