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Un nouveau film récemment diffusé sur Netflix n’a pas pu passer inaperçu, et ce n’est pas en raison d’un succès de réalisation ou de performances d’acteurs exceptionnelles, loin de là. 

Je n’ose pas dire qu’il est mauvais ; au contraire, le scénario offre de quoi susciter l’intrigue. Mais c’est surtout la participation prononcée de Barack Obama dans la production du film qui a chatouillé la curiosité des uns et des autres.

Des rumeurs de coulisses vont jusqu’à dire qu’Obama a veillé personnellement à l’écriture du scénario, on note quelques différences à la nouvelle de Rumaan Alam portant le même titre, rumeurs que l’ancien président américain a niées catégoriquement, limitant son rôle à la simple direction exécutive sous l’égide de son entreprise Higher Ground Productions

« Leave the world behind » figure actuellement parmi le top classement des films sur la plateforme de streaming Netflix. L’intrigue tourne autour d’un désastre post-apocalyptique causé par une cyberattaque.

Comment comprendre réellement la contribution d’Obama, que la majorité des experts politiques décrivent comme l’homme de l’ombre qui tire les ficelles de la politique américaine actuelle, dans ce film ?

Une programmation prédictive ou bien simple coïncidence scénaristique ?

Sans pour autant le spoiler pour nos lecteurs, le film suit les aventures d’Amanda Sandford, de son mari Clay et de leurs deux enfants, Rose et Archie, qui partent en vacances sur une petite île loin de la ville au même moment qu’une atroce attaque cybernétique commence.

 Avec la participation d’Obama dans la réalisation du film, de nombreuses voix ont commencé à se demander s’il ne s’agissait pas d’une sorte de programmation prédictive, histoire de préparer les masses à une future vraie catastrophe.

Cette vision, que certains pourraient qualifier de complotiste et d’autres de complosophisme (terme inventé pour contrer le mot complotiste), trouve ses racines dans l’histoire de la littérature mondiale.

Si la plupart d’entre nous ont grandi avec les histoires fantastiques de Jules Verne, avec ses prédictions futures sur l’invention des radios, de la chaise électrique et diverses objets similaires, peu sont ceux qui ont vraiment connu l’autre facette de Davinci, par exemple, avec ses concepts de robots, du télescope (bien avant Galilée) ou bien la prédiction assez récente de la création des membres bioniques par Martin Caidin.

D’autres prédictions ont pu passer à la trappe grâce à l’habileté des scénaristes, comme l’apparition de la crypto-monnaie ou de la communication audiovisuelle dans la célèbre série d’animation Cowboy Bebop.

Je ne veux pas vous parler de la fameuse série de « Les Simpson » avec tout le mystère qu’elle incarne.

Vous l’avez compris, la littérature spéculative fait florès depuis bien longtemps déjà. Si on ajoute à cela le jeu lancé par le WEF et auquel participaient des hommes de grande influence dans le monde, nommé “Event 201“, et qui tourne autour d’une pandémie mondiale, comme par hasard quelques mois avant la crise de Covid, la boucle est vraiment bouclée.

Barack Obama, de son côté, jugeait ridicules les voix complotistes qui s’acharnaient avant l’apparition du film, expliquant que le scénario était rédigé bien avant sa coopération. Dans une scène du film, George disait : « Il n’y a personne qui manigance dans l’ombre dans ce monde. » À vous de juger s’il avait raison.

Obama, le réalisateur-acteur :

Si l’on adhère à la déclaration d’Obama affirmant que son entreprise s’est seulement impliquée dans la co-production du film, le rôle majeur joué par l’ancien président américain dans les prises de décision du pays est incontestablement significatif ces dernières années. En tentant, de manière ludique, d’établir des liens entre le film et la politique des États-Unis, nous pouvons découvrir de nombreuses analogies.

À commencer par la célèbre déclaration de Barack Obama lors de sa réélection en 2009 : “Une décennie de guerre qui va prendre fin”, nous rappelle l’île de vacances, havre pacifique qui devient aussitôt l’objet d’une lutte de possession avec les propriétaires. En réalité, le bilan d’Obama en tant que commandant-en-chef des armées américaines est loin d’être pacifique. Les États-Unis étaient impliqués dans au moins 8 guerres différentes et les interventions militaires n’ont point cessé depuis.

Le thème principal du film est l’angoisse existentielle causée par notre addiction à la technologie. Cette technologie, initialement perçue comme une source d’apaisement et de confort, devient progressivement une source virulente de tous nos maux. Comment serait le monde sans internet, sans électricité, sans toutes ces distractions qui nous submergent ? Je vous laisse quelques secondes pour deviner la prochaine analogie. Eh bien, vous l’avez deviné. Comment serait le monde sans l’intervention directe ou indirecte des États-Unis ?Serait-il en proie à une panique totale ou bien, au contraire, serait-il un havre paisible où règne une vraie liberté ? L’homme, tout comme les pays du tiers monde, peuvent-ils se passer de l’addiction qui les assujettit ? Peuvent-ils résister à la tentation et simplement dire non aux bips des notifications, c’est-à-dire non à Barack Obama, donc à l’hégémonie mondiale des États unis ?

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Étudiant en traduction, je suis un vrai mordu des lettres, des mots, des phrases, bref de tout ce qui peut former une idée quoi. Stagiaire en rédaction SEO chez Linkin way, j'aspire, en collaboration avec l'équipe, à offrir à nos chers lecteurs une bonne matière à penser.

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