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L’île italienne de Lampedusa est habituée aux feux de l’actualité: du fait de sa position géographique, ce confetti au large de l’Afrique du Nord est devenu à son corps défendant un symbole des arrivées de migrants en Europe.

Un afflux massif et continu de migrants, pour la plupart subsahariens, maghrébins et masculins relance inévitablement, et pour la énième fois, le lancinant débat sur la politique migratoire.

Nouvelle arrivée de migrants à Lampedusa

Aujourd’hui, le vendredi 29 septembre 2023,  Lampedusa enregistre l’arrivée d’un petit groupe de Tunisiens par la mer. C’est le premier débarquement depuis plus d’une semaine pendant laquelle le mauvais temps a empêché toute traversée de la Méditerranée vers l’île italienne à partir des côtes nord-africaines.

Dix-sept exilés tunisiens ont été pris en charge par la Croix-Rouge et admis dans le centre d’accueil qui avait été débordé mi-septembre après l’arrivée de milliers de migrants en quelques jours. Ces derniers ont été depuis transférés vers la Sicile ou le continent et le centre d’accueil, d’une capacité de 400 personnes, est désormais vide.

Les débarquements massifs survenus en trois ou quatre jours sur cette petite île située à 150 kilomètres des côtes tunisiennes ont poussé le gouvernement nationaliste et souverainiste de Giorgia Meloni à réclamer l’intervention de la Commission européenne et la solidarité des Etats membres de l’UE.

Une solution radicale : Un blocus Naval

Les images de Lampedusa ont déclenché une nouvelle crise politique en Italie. L’ île de plus de 6 500 habitants a vu débarquer en quelques jours plus de 10 000 demandeurs d’asile.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni, à la tête d’une coalition d’extrême droite et de droite, a promis de prendre des “mesures extraordinaires” afin de réduire considérablement l’afflux de migrants.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est rapidement rendue sur le terrain avec un plan d’action en dix points qui reprenait pour l’essentiel des idées déjà sur la table. Mais une proposition succincte a retenu l’attention : “explorer les possibilités d’étendre les missions navales en Méditerranée“. Le choix des mots n’est pas anodin. Giorgia Meloni souhaite une “mission européenne, y compris une mission navale si nécessaire” pour empêcher les bateaux de migrants d’atteindre l’Italie. Son ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, souhaite une solution encore plus radicale : un blocus naval.

Il n’a pas fallu longtemps pour que le terme blocus naval fasse les gros titres dans toute l’Union européenne et enflamme le débat.

Mais si l’idée peut satisfaire un électorat, le concept entraîne des conséquences plus lourdes.

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