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Au moins 11 membres des forces de sécurité iraniennes ont été tués lors d’une attaque contre un commissariat de police dans la province frontalière du Sistan-Baloutchistan, a rapporté la télévision d’État.

Alireza Marhamati, vice-gouverneur de la province, a déclaré ce vendredi que des officiers de police supérieurs ainsi que des soldats ont été tués et blessés lors de l’attaque survenue à 2 heures du matin (22h30 GMT jeudi) dans la ville de Rask, située à environ 1 400 km au sud-ouest de la capitale, Téhéran.

Selon les rapports de la télévision d’État, un certain nombre d’assaillants ont également été tués lors d’une fusillade avec les forces de sécurité.

Cette attaque compte parmi les plus meurtrières de ces dernières années dans la région proche de la frontière de l’Iran avec l’Afghanistan et le Pakistan.

Le groupe armé sunnite Jaish al-Adl (Armée de la Justice) a revendiqué la responsabilité de l’attaque, selon les médias d’État. Jaish al-Adl a été créé en 2012 et est inscrit sur la liste noire de l’Iran en tant que groupe “terroriste”.

La province appauvrie du Sistan-Baloutchistan est en proie à des troubles en raison de réseaux de trafiquants de drogue, de rebelles de la minorité baloutche et de partisans sunnites radicaux.

Les forces de sécurité sont régulièrement prises pour cible

Des attaques similaires se sont produites par le passé, notamment en juillet, lorsque quatre policiers ont été tués en patrouille. Cette attaque a eu lieu deux semaines après qu’un affrontement dans la province a coûté la vie à deux policiers et quatre assaillants, revendiqué par Jaish al-Adl.

En mai, 5 gardes-frontières iraniens sont morts dans des affrontements avec un groupe armé à Saravan, au sud-est de Zahedan, la capitale provinciale du Sistan-Baloutchistan.

Les médias d’État ont rapporté à l’époque que l’attaque avait été perpétrée par “un groupe terroriste cherchant à infiltrer le pays”, mais dont les membres “ont fui la scène après avoir été blessés”.

Fin mai, l’agence de presse officielle IRNA a cité le responsable de la police Qassem Rezaee affirmant que des “forces talibanes” avaient tiré sur un commissariat de police iranien dans le Sistan-Baloutchistan, une région frappée par la sécheresse. L’Iran et l’Afghanistan sont en désaccord sur les droits de l’eau.

Zahedan, l’une des rares villes à majorité sunnite en Iran majoritairement chiite, a également été le théâtre de manifestations meurtrières qui ont éclaté en septembre de l’année dernière en raison du viol présumé d’une adolescente par un policier. Jaish al-Adl et ses groupes affiliés basés au Pakistan sont accusés de perpétrer des attaques transfrontalières contre les forces iraniennes.

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